Inalve, leader de la production de microalgues à partir de biofilms, annonce la clôture de leur levée de fonds de 2 millions d’euros. Le cycle a été mené par Blue Forward FundTM de Seventure Partners. Les investisseurs existants, dont Kreaxi et Angelor, ont également participé ainsi que le réseau Arts & Métiers Business Angels.

Inalve a développé un procédé exclusif unique pour cultiver des microalgues sur convoyeurs rotatifs, en utilisant un minimum d’eau, en maximisant l’exposition à la lumière et en réduisant la contribution au dérèglement climatique par rapport aux systèmes de culture traditionnels. L’entreprise ambitionne de construire une industrie de microalgue performante en conjuguant les impacts économiques, environnementaux et sociaux.

« Grâce à notre procédé innovant, notre objectif est de produire de grands volumes de microalgues avec une qualité constante, des caractéristiques nutritionnelles améliorées, un approvisionnement continu, des prix compétitifs et en même temps réduire considérablement l’empreinte environnementale de la production de microalgues. » annonce Véronique RAOUL, PDG d’Inalve.

Les microalgues, riches en nutriments et en protéines, ont le potentiel de relever de nombreux défis mondiaux. Parmi eux, l’alimentation saine pour tous, le captage du CO2, produits chimiques et médicaments, traitement des eaux usées, biocarburants et bioplastiques. Inalve a d’abord choisi de répondre au besoin d’une alimentation saine pour tous tout en préservant les écosystèmes. Si la population mondiale devrait atteindre 10 milliards en 2050, les sources alimentaires durables sont cruciales. L’aquaculture, un secteur souligné par la FAO pour son potentiel à aborder durablement la sécurité alimentaire, nécessite des solutions efficaces pour nourrir les larves qui, dans la nature, consomment des microalgues. Pour Inalve il est important de concentrer son énergie sur les premiers étapes de la chaîne aquacole, car il s’agit d’un moyen efficace d’améliorer considérablement les performances de l’aquaculture, et augmenter ainsi en volume et en qualité l’offre alimentaire tout en réduisant les besoins de pêche et en préservant l’océan biodiversité.