Diamsens, le diamant comme capteur de contrôle de qualité des eaux lève des fonds auprès de Grenoble Angels et SAMBA. La start-up grenobloise Diamsens innove avec une nouvelle gamme de capteurs électrochimiques tirant parti des propriétés uniques du diamant.

Haute performance, durabilité et maintenance allégée, mais aussi des coûts avantageux grâce aux procédés de fabrication issus de l’industrie de la microélectronique. Les atouts du diamant synthétique sont appelés à séduire les industriels, tout comme les particuliers.

La solution de suivi en continu de la qualité de l’eau développée par Diamsens va en effet permettre de répondre aux attentes de nombreux marchés BtoC et BtoB. En premier lieu, le marché des piscines, où les particuliers pourront bientôt mesurer en continu, de façon simple et extrêmement précise la teneur en chlore de leur bassin, ce que seules les piscines municipales pouvaient se permettre. À plus grande échelle, la solution Diamsens attire les industriels soucieux de réduire les coûts d’entretien de leurs capteurs : le diamant est en effet capable de nettoyer sa surface sensible selon une méthode électrique brevetée.  La startup cible tout à la fois le marché des piscines privées, publiques, de l’agriculture, de l’aquaculture, du service des eaux potables et de l’assainissement des eaux usées.

Pour mettre au point son système d’analyse innovant, Diamsens s’appuie sur l’expertise du matériau diamant développée au sein des laboratoires du CEA. C’est là qu’une preuve de concept a pu être mise au point. Une collaboration qui va s’inscrire dans la durée, avec notamment l’accès à des moyens de fabrication et de caractérisation uniques.