France Angels a été invité à s’exprimer dans le cadre d’une « Commission d’enquête » à l’Assemblée Nationale afin de mieux connaître et de préciser le rôle des Business Angels dans l’économie française pour sa relance.

Alain Pujol, co-président de France Angels et membre d’Angels Santé, Fabienne Berthet membre d’Angels Santé, Florence Richardson, présidente de Femmes Business Angels et Benjamin Bréhin, délégué général de France Angels se sont exprimés au cours de cette audition.

France Angels a insisté sur 3 points essentiels pour la relance de notre économie et le financement de nos jeunes entreprises :

1. Dynamiser la base du financement des 1er tours privés et désintermédiés via le développement en nombre et en qualité des Business Angels.

  • Financer plus de dossiers et intervenir là où les fonds ne vont pas sur des dossiers demandant plus de financement pour assurer leur réussite en phase d’amorçage,
  • Mobiliser l’épargne des particuliers via des incitations à la prise de risque :
    • harmonisation ou du moins alignement de la fiscalité à l’investissement dans de jeunes entreprises vis-à-vis de nos voisins européens,
    • faciliter l’usage et la règlementation de certains supports financiers pour se faire tel que le PEA-PME,
    • permettre la déduction des pertes en imputation sur ses impôts.
  • Capitaliser sur l’accompagnement de ces investisseurs afin de maximiser leur chance de réussite en capitalisant sur les expériences, compétences et le réseau de ce type d’investisseurs,
  • Passer de près de 8 500 Business Angels en France à près de 12 000 en 3 ans.

2. Fluidifier la chaîne de financement et créer un vrai continuum d’investissement.

  • Refinancement des entreprises en phase de développement,
  • Passage de relais,
  • Faciliter l’accompagnement et le financement dans le cadre du passage de la StartUp à la ScaleUp.

3. Liquidité des investissements.

  • Recyclage des investissements initiaux dans de nouvelles entreprises en démarrage,
  • Création d’un marché dit « secondaire » en mobilisation l’épargne des particuliers dans l’investissement au sein d’entreprises moins risquées (7 à 8 ans) qui auraient été accompagnées par des Business Angels et des fonds afin de financer leur croissance et booster la création d’emplois,
  • Adapter les supports financiers et les outils pour se faire (PEA-PME, fléchage assurance-vie, fonds uniques dédiés, …).

Retrouvez l’intervention de cette audition vers la deuxième heure de la vidéo sur ce lien.