Femmes Business Angels participe à la levée de fonds d’un million d’euros de Soan, qui lance une plateforme de paiement sécurisé entre entreprises et vise à réduire les délais de paiement et les impayés. Créée en 2019, la start-up propose une plateforme qui va de la création de factures dématérialisées au paiement en passant par la relance et le recouvrement.
Créé fin 2018 et lancée fin 2019, Soan propose une plateforme qui permet de créer des factures dématérialisées et devis, de signer des contrats mais aussi de se faire payer. Comme pour Lydia, quand une entreprise demande un paiement, elle envoie une demande que son client reçoit sous la forme d’un lien (s’il n’est pas client de Soan) ou via un message dans la plateforme (s’il est client Soan). Il peut ensuite régler par virement ou prélèvement. Pour ce faire, la start-up dispose d’un agrément de prestataire de paiement via Mangopay.
Soan permet également de faire des relances personnalisées et automatisées. En cas de non-paiement, un client Soan peut engager une procédure de recouvrement. Soan s’est associé au spécialiste de l’assurance-crédit et du recouvrement Euler Hermès. Ce service fonctionne en France et à l’international dès 1 000 euros de créances à recouvrir. Le client paie seulement si sa facture est recouverte.
Depuis son lancement début 2020, Soan assure avoir traité 1,5 million d’euros de flux pour plus de 1 000 entreprises (toutes ne sont pas clientes). La fintech assure que 98% des factures déposées sur la plateforme sont payées sous 48 heures. La majorité de ses clients sont des petites entreprises (BTP, avocats, architectes…) et des freelances. « Nous adressons le marché par verticalité. Nous avons commencé par le BTP car c’est le secteur qui a le plus long délai de paiement en France », explique Nicolas Lemeteyer. Pour élargir sa cible, la start-up va s’associer à des acteurs de la comptabilité et mise aussi sur l’effet viral que peut provoquer son outil, comme l’a fait Lydia dans le BtoC.
La levée de fonds va servir à recruter des profils tech et commerciaux. Alors qu’ils n’étaient que 6 début 2020, ils sont désormais 15. La fintech va aussi investir dans le produit en « apisant » sa plateforme, en proposant des cartes virtuelles, de l’agrégation bancaire ou encore de nouvelles fonctionnalités autour du paiement. « Nous nous intéressons à tout ce qui touche à l’instantanéité des fonds », précise le CEO. Autres objectifs : atteindre 40 millions d’euros de flux fin 2021 et réaliser une autre levée de fonds.
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