Start-up visionnaire s’inscrivant dans une démarche biomimétique, FinX crée, développe et commercialise les moteurs de bateau de demain… à nageoires !

Harold Guillemin, fondateur et CEO, assure : “Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins, nous devons nous inspirer de ce que la nature nous a offert pour la préserver. Les hélices sont-elles vraiment nécessaires à la propulsion nautique ? Évidemment pas !”.

FinX, c’est l’histoire d’une équipe passionnée par la nature et l’univers maritime, qui, en observant attentivement le mouvement des mammifères marins et des poissons, s’est rendue compte d’une évidence : si les animaux marins se meuvent grâce à leurs mouvements de nageoires, pourquoi les moteurs de bateaux ne pourraient-ils pas le faire également ?

Fort de son parcours d’ingénieur et de ses 6 années passées à travailler dans le secteur des pompes industrielles à membranes ondulantes Wavera, Harold Guillemin, fondateur de FinX, décide se lancer et rallie de jeunes talents à ses côtés.

Ensemble, ils déclinent cette innovation (15 années de recherche, reposant sur 15 brevets internationaux) pour le secteur maritime, mûs par l’envie profonde de participer à un monde meilleur. FinX naît, inspirée par la nature, exploitant tout le potentiel de la propulsion ondulatoire hyperactive pour les moteurs de bateau de demain, sans hélice et électriques. Harold souligne : “Je veux être l’artisan d’une mobilité durable et responsable, qui permette de cohabiter sereinement avec la nature. Créer une propulsion nautique plus propre, plus sûre, plus silencieuse était un vrai goal pour moi. La bio-inspiration commence à poindre un peu partout et c’est tant mieux. Mais l’industrie nautique, contrairement à l’aéronautique, n’en est encore qu’à ses balbutiements !  Nous souhaitions développer un système de propulsion puissant, efficient et fluide. Quel meilleur modèle que le dauphin, qui, par la simple ondulation de sa nageoire caudale, peut se déplacer naturellement à 60 km/h sans bruit ?! »


Aujourd’hui, FinX propose un moteur hors-bord de 2 kW (équivalent à un 5 CV thermique), le D200, dédié aux annexes et voiliers jusqu’à 3 tonnes.

Ce propulseur FinX conjugue le fluide et la membrane déformable élastique placée entre 2 parois rigides. Une quarantaine de réglages sont ainsi paramétrables et permettent d’optimiser un système à haut rendement. Les avantages sont nombreux :

  • technologie sûre, sans hélice (pour les utilisateurs, aussi bien que pour le milieu marin : grâce à la membrane et contrairement à l’hélice, rien ne s’y emmêle)
  • moteur ultra réactif,
  • jusqu’à 30% d’économie d’énergie par rapport à une hélice à même vitesse,- moteur silencieux : la membrane ne perturbe pas le milieu marin,
  • entretien drastiquement réduit : sans vilebrequin ni réducteur, le moteur linéaire est composé de quelques pièces seulement.

Et ce choix de nom FinX, d’où vient-il ? Harold sourit “Fin signifie nageoire en anglais. Le « X », rappelle un côté sport et moderne. FinX peut se prononcer à la française, Fine X, ou à l’anglaise, Fin Ex ! Il fallait un nom court, impactant et compréhensible à l’international, notamment pour le marché américain”.

Après un démarrage réussi, une levée de fonds de 600k€ auprès de divers réseaux dont Mer Angels, un 1er anniversaire imminent (en juin !), la team FinX grandit, portée par un ambassadeur de renom, Loïck Peyron et un Advisory Board de très haut niveau. FinX a lancé en avril BaseX, carrefour de rencontres, où sont interviewés des experts (du monde marin et biomimétique mais pas seulement), des navigateurs, des personnes influentes qui font bouger les choses. Harold assure “BaseX a vocation à devenir une Fondation. Mais en attendant, BaseX doit se faire l’écho de la forêt qui pousse et doit porter le message de FinX au-delà des moteurs de bateau. Nous publions un article par semaine, relayé sur les réseaux et sur notre site. Nous voulons informer et fidéliser notre communauté, sans jamais être moralisateurs. FinX doit réussir à faire avancer le bateau. Et BaseX fait monter à bord !” 

Harold se réjouit “Des premiers essais ont déjà été réalisés sur la Seine et seront poursuivis cet l’été, le lancement officiel aura lieu en septembre à Paris. Et puis il y aura les salons de l’automne/hiver prochains. C’est le début d’une merveilleuse aventure au long cours !”