Nanoz vient de boucler une levée de fonds d’un million d’euros auprès de PACA Invest et de Provence Business Angels.

Grâce à une petite puce qui se place dans n’importe quel objet électronique, la start-up propose une solution pour détecter un gaz spécifique. Les premiers tests débutent avant une commercialisation en milieu d’année. Le fondateur, Thibault Sellam a fait développer par le laboratoire IM2NP un capteur capable de détecter un gaz au milieu d’autres, de l’ozone au COV en passant par le monoxyde de carbone. Un point qui permet à la jeune pousse créée en 2012 de se distinguer des méthodes concurrentes comme l’optique ou le Mox.

Nanoz se concentre sur le suivi du développement du composant, l’industrialisation est réalisée par IBS à Rousset alors que l’entreprise O2Quant s’occupe du logiciel qui permet à la technologie d’être sélective.

La jeune pousse base son business model sur quatre segments. Celui des véhicules avec des capteurs à l’intérieur et à l’extérieur. L’industrie est également visée, avec des capteurs pouvant par exemple détecter le gaz qui s’échappe lors d’une surtension électrique. Nanoz s’intéresse bien évidemment aux acteurs du suivi de la qualité de l’air en intérieur comme en extérieur. Et enfin, l’électronique grand public est une axe de développement (smartphone ou montre connectée par exemple). L’entreprise a ainsi réalisé des tests cliniques pour s’assurer de sa capacité à mesurer le taux d’alcoolémie grâce à un simple contact avec le doigt via la perspiration, à savoir l’évaporation d’eau à la surface de la peau.

Cette levée de fonds va permettre de renforcer l’équipe de six salariés avec deux nouvelles embauches dans l’année puis six autres en 2020, trouver de nouveaux locaux, mais aussi développer de nouveaux gaz à identifier, comme la marijuana ou les drogues dures.