Les adhérents de BADGE ont apporté 22 000€ au projet ZELIP, plateforme de mise en relation entre particuliers et artisans d’art.
Grâce à la plateforme, il suffit de poster en ligne son projet de décoration d’intérieur et, en une semaine, Zelip trouve l’artisan capable de réaliser votre projet.
Sur le site, un commercial est disponible six jours sur sept pour répondre aux questions et réaliser un premier chiffrage.
« Vous avez un artisan au téléphone dans les 24 heures et un devis en cinq jours ouvrés », détaille France Hureaux, l’associée fondatrice de ZELIP. Les principaux produits proposés sont des tables sur mesure, de la tapisserie, des vitraux, des prototypes, des rampes d’escaliers, des trophées, etc. « Nous intervenons à la fin des chantiers, sur les finitions et la décoration », décrit l’entrepreneuse sportive, qui se lève chaque dimanche matin à 7 heures pour aller faire 25 kilomètres de trail (course en dénivelé) dans la forêt de Fontainebleau.
Pour se rémunérer, ZELIP prend une commission comme apporteur d’affaires auprès des 300 artisans présents sur le site, l’objectif étant d’arriver à 1 000 d’ici à la fin de l’année 2017. « Plus notre réseau sera dense, plus nous serons percutants dans nos réponses. En fait, c’est l’offre qui crée la demande », analyse France Hureaux. ZELIP reçoit 200 demandes de projets par mois, et espère multiplier ce chiffre par cinq. La startup met également à la disposition des sites comme etoffe.com ou des grandes enseignes de mobilier son réseau d’artisans en marque blanche. Elle est aussi présente au rayon bricolage du BHV Marais. Chaque mois, des artisans viennent présenter leurs créations.
ZELIP est également partenaire de l’Institut national des métiers d’art : « nous mettons à leur disposition notre force commerciale pour les demandes de projets qui arrivent sur leur site », précise France Hureaux. Afin de financer son développement, la jeune société a levé 126 000 euros il y a un an et demi auprès d’un réseau de Business Angels, et clôture actuellement une seconde levée de fonds pour un montant « nettement plus important » auprès des mêmes investisseurs. « Nous aurons réussi, lorsque le recours à un artisan d’art sera devenu une alternative crédible à l’achat en ligne, ou dans une enseigne de design connue », analyse la cofondatrice, qui se dit « très épanouie » dans sa nouvelle vie d’entrepreneuse, et espère dupliquer son modèle dans plusieurs pays européens d’ici à deux ans.
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